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Sur l’échantillon de parasportifs interrogés, le volume horaire moyen consacré à la préparation sportive est de 17 heures par semaine, un temps hebdomadaire qui peut varier du simple au double selon la discipline, par exemple un para haltérophile s’entraîne en moyenne 25 heures par semaine. De nombreuses raisons expliquent ces disparités : la disponibilité des structures sportives (notamment la fermeture des gymnases en raison des mesures anti-Covid19), la distance entre le club sportif et le domicile du parasportif, une préparation physique réalisée individuellement à domicile et non dans le cadre d’un entraînement en club.
En moyenne, les parasportifs interrogés effectuent 6,2 stages par an, mais par exemple en para tir à l’arc le nombre de stages annuels chute à 3,6 stages, alors que pour le para tennis de table, les parasportifs vont effectuer 11,5 stages chaque année. Une disparité qui s’explique aussi aisément : certaines disciplines privilégient les entraînements quotidiens avec les entraîneurs personnels plutôt que les stages, ou encore le développement du nombre de stages serait lié à l’augmentation des budgets de fonctionnement dans certaines disciplines.
En plus des dimensions liées à la discipline, il faut bien mesurer l’importance de certaines variables, qui dépendent moins du sport exercé que du type/niveau de handicap du parasportif et de son environnement sportif, et donc qui diffèrent d’un sportif à l’autre et vont influer sur la qualité de la préparation :
Gagner du temps pour mieux performer
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